Cher lecteur,
Avant que je commence ma
diatribe à propos du gouvernement désastreux de ce pays, permettez-moi de me
présenter. Je m'appelle François, et je suis un citoyen canadien-français qui
vit au Québec. J'étais béni avec une famille assez riche, et ça c'est pourquoi
je suis capable d'écrire cette lettre à vous. Prendre la retraite en Amérique
du Nord britannique était toujours le rêve de mon père, donc on a immigré de
France jusqu'à ici, le Bas-Canada. Au début, tous était bon. On a acheté un
grand terrain qui était parfait pour faire de l'agriculture, et on avait aussi
de l'argent pour embaucher les travailleurs. Cependant, à cause des impôts
immenses qu'on devait payer au gouvernement comme fermiers, ma famille est
devenue de plus en plus pauvre. Pour survivre, on a vendu une grande partie de
notre terre au gouvernement. Je pensais que la vie deviendrait un peu plus
facile après les rébellions, mais je me suis trompé. Non seulement est-ce que
la plupart des chefs et des partisans des rebelles sont en prison, mais notre
chef honorable, Louis-Joseph Papineau, a été aussi exilé du pays!
Je me demande toujours si ce
n'était pas pour le gouvernement inutile qu'on a, est-ce que la vie des
citoyens seraient tellement difficile?. La réponse est probablement non.
Puisque l'Empire britannique tient le pouvoir dans les Canadas, les
canadiens-français sont toujours exclus des prises de décisions. Lorsque les
immigrants irlandais sont venus au Québec, les gens commençait à devenir
malade. Si notre gouvernement n'avait pas permis ces immigrants de venir ici
dans la première place, notre peuple ne serait jamais menacé par le choléra. On
peut même dire que les francophones du Bas-Canada sont plus bas que les
anglophones du Haut-Canada! La chose pire à propos de toute ça est que même
notre Église ne nous soutient pas. Alors, si même Dieu n'est pas sur notre côte
pour les rébellions, qu'est-ce que c'est le point de notre existence ici en
Bas-Canada? Est-ce que c'est un type de châtiment, ou pire, un génocide?
Comme un citoyen et fermier
de la grande nation du Bas-Canada, je veux représenter tous les autres qui sont
dans la même situation que moi (et je suis sûr qu'il y a beaucoup). J'espère
qu'un jour, Papineau va retourner et nous sauver de cette misère, et on va
vraiment voir la liberté.
Sincèrement,
François
Durand